Comment transformer un dirigeant “camera-shy” en avatar vidéo convaincant ?
De plus en plus de dirigeants doivent prendre la parole en vidéo : pitchs, messages internes, LinkedIn, webinars…
Un article de Michael Litt (cofondateur de Vidyard) rappelle que près des deux tiers des décideurs préfèrent la vidéo à un texte sur le même sujet.
Une étude Wyzowl citée en 2025 indique aussi que 99 % des marketeurs qui utilisent déjà la vidéo comptent continuer, signe que le format est désormais incontournable.
En parallèle, plusieurs ressources récentes montrent que des avatars IA sont déjà utilisés pour la formation, la vente et la communication interne, justement pour contourner les freins liés à la caméra.
Reste une question : comment passer d’un dirigeant “camera-shy” à un avatar vidéo crédible, sans perdre l’authenticité de la marque ?
1. Pourquoi beaucoup de dirigeants restent “camera-shy” ?
Des spécialistes de la communication exécutive expliquent que même des CEO expérimentés restent mal à l’aise : peur de se tromper, impression de “jouer un rôle”, crainte du jugement en ligne.
Les points fréquemment cités :
manque de temps pour répéter,
peur de paraître rigide ou artificiel,
difficulté à s’adapter aux codes des réseaux vidéo.
Les conseils proposés par ces experts tournent autour de :
la préparation des messages,
des formats courts,
un accompagnement progressif à l’image.
2. En quoi un avatar vidéo IA peut aider un dirigeant ?
Les plateformes comme Synthesia, HeyGen ou d’autres outils d’“AI presenters” permettent déjà à des entreprises de :
créer un avatar à partir d’un dirigeant ou d’un modèle,
générer des vidéos à partir d’un simple script,
décliner ces contenus en plusieurs langues.
2.1. Production et mise à jour simplifiées
Synthesia décrit par exemple comment la marque Bestseller produit désormais des vidéos de formation en :
saisissant un script,
choisissant un avatar,
générant la vidéo directement depuis l’ordinateur,
sans passer par un tournage complet.
HeyGen met en avant la même logique pour la formation corporate :
création rapide de vidéos avec avatars, traduction et lip-sync, pour des équipes internationales.
Pour un dirigeant “camera-shy”, cela veut dire :
moins de passages en studio,
possibilité d’itérer sur le texte sans réenregistrer à chaque fois.
2.2. Exemples concrets côté grandes entreprises
Plusieurs cas récents sont documentés :
UBS utilise des avatars IA de ses analystes, basés sur Synthesia et OpenAI, pour livrer des vidéos de recherche aux clients sans mobiliser les analystes en studio à chaque publication. Les contenus restent relus par les analystes, et les vidéos sont clairement étiquetées comme générées par IA.
HeyGen met en avant le cas Komatsu : des avatars IA multilingues ont permis d’améliorer les taux de complétion de formation à près de 90 %, avec une baisse des coûts de production.
Ces exemples montrent que l’avatar peut déjà incarner un expert ou un leader dans des contextes B2B, à condition d’un cadre clair.
3. Cloner le dirigeant ou créer un personnage ?
Les solutions comme Synthesia permettent aujourd’hui de créer un avatar du dirigeant lui-même, à partir d’une simple vidéo de référence enregistrée au téléphone ou à la webcam.
Par ailleurs, les guides pour créateurs “camera-shy” expliquent qu’il est aussi possible de ne pas montrer le vrai visage et de choisir :
un avatar générique,
ou des formats “faceless” (on voit l’écran, les produits, les slides, mais pas la personne).
Je ne sais pas quel choix précis est optimal pour ta marque sans connaître ton positionnement, mais les options documentées sont claires :
Avatar-clone du dirigeant
Avantage : continuité de visage, forte personnalisation.
Référence : UBS pour les analystes, Synthesia pour les leaders internes.
Avatar “personnage” (non basé sur le dirigeant)
Avantage : neutralité, moins d’enjeu émotionnel pour le dirigeant.
Référence : modèles génériques proposés par Synthesia, HeyGen, Jogg.AI.
Vidéo “faceless”
Avantage : discours incarné par la marque, sans visage humain.
Référence : guide VidBoard 2025 pour créateurs et marketeurs camera-shy.
Infuse IA peut t’aider à arbitrer en fonction de :
ta culture d’entreprise,
la personnalité du dirigeant,
les canaux visés (interne, LinkedIn, webinars, sales…).
4. 5 étapes pour transformer un dirigeant “camera-shy” en avatar convaincant
Étape 1 – Clarifier les cas d’usage (interne, externe, ou les deux)
Les études sur l’usage des avatars IA montrent deux grands terrains :
formation / communication interne (cas Komatsu, templates HeyGen pour leadership éthique),
communication externe / vente (cas d’avatars SDR chez HeyGen, cas d’études vidéo marketing, etc.).
Avant de créer l’avatar du dirigeant, il est utile de décider :
s’il parle d’abord aux équipes (vision, stratégie, culture),
aux clients/prospects (pitch produit, démonstrations),
ou aux deux, avec éventuellement deux styles légèrement différents.
Étape 2 – Créer la “matière première” : image et voix du dirigeant
Synthesia explique qu’on peut créer l’avatar d’un membre du leadership en filmant quelques minutes de vidéo de référence, puis en générant une voix clonée en plusieurs langues.
Bonnes pratiques issues des ressources sur les CEO camera-shy :
préparer une courte session vidéo où le dirigeant parle comme d’habitude, sur ses sujets familiers ;
enregistrer dans un environnement calme, éclairé simplement ;
valider ensemble le niveau de ressemblance acceptable (expressions, ton, rythme).
Infuse IA peut intervenir pour :
cadrer cette séance de tournage de référence,
gérer les relations avec une plateforme type Synthesia/HeyGen si tu en utilises une,
s’assurer que l’avatar reste cohérent avec ton territoire de marque.
Étape 3 – Adapter l’écriture au style du dirigeant
Les experts en media training pour CEO recommandent de :
privilégier des phrases courtes,
garder le vocabulaire propre au dirigeant,
éviter le jargon excessif qui accentue l’effet “robotique”.
Dans la pratique :
on part de scripts existants (discours, mails, posts LinkedIn),
on les adapte pour la vidéo et pour l’IA (rythme, clarté, durées),
on teste le rendu avatar avec ces textes.
Je ne sais pas à l’avance quel ton précis fonctionnera le mieux pour ton dirigeant, mais les sources convergent sur l’importance de l’authenticité du langage pour compenser l’aspect artificiel de l’avatar.
Étape 4 – Produire un “pilote” hybride avec Infuse IA
Les cas UBS et Komatsu montrent que les entreprises utilisent les avatars comme complément, pas comme seul canal : l’humain reste impliqué pour valider et parfois apparaître.
Un pilote typique avec Infuse IA peut combiner :
l’avatar du dirigeant pour l’introduction et la conclusion,
des plans produits, captures d’écran, motion design au centre de la vidéo,
éventuellement quelques plans réels du dirigeant (photo, très court message) pour garder un ancrage humain.
Cela s’appuie sur les recommandations des plateformes IA :
intégrer le branding (logo, couleurs),
varier les scènes et les médias pour maintenir l’attention.
Étape 5 – Encadrer l’éthique, la transparence et les droits
Les récents débats autour des avatars IA montrent plusieurs points de vigilance :
Synthesia a été critiquée après l’usage d’avatars dans des vidéos politiques ; l’entreprise a renforcé ses règles et garantit désormais un contrôle plus strict des usages.
UBS insiste sur le fait que les analystes participent volontairement, que chaque vidéo est relue par l’humain concerné et que les contenus sont clairement labellisés comme générés par IA.
Pour ton dirigeant, cela implique de décider noir sur blanc :
dans quels contextes l’avatar est autorisé (interne, externe, pays) ;
comment la vidéo signale qu’il s’agit d’un avatar IA (cartouche, mention en description) ;
qui doit valider chaque vidéo avant diffusion.
Infuse IA peut intégrer ces règles dans ton process de production, pour que chaque vidéo reste alignée avec tes exigences juridiques et de réputation.
6. Un avatar peut-il remplacer totalement la présence du dirigeant ?
Les exemples UBS, Komatsu, ainsi que les analyses de HeyGen et Synthesia, présentent l’avatar comme un outil de productivité et de scalabilité, pas comme un remplacement complet du leadership humain.
Les signaux publics vont plutôt dans ce sens :
utiliser les avatars pour les contenus récurrents, pédagogiques, localisés,
garder le dirigeant “en vrai” pour :
les moments symboliques (annonces majeures, crises, grands événements),
les échanges où la dimension humaine et spontanée est centrale.
C’est aussi la philosophie d’Infuse IA :
l’avatar est un amplificateur de la voix du dirigeant, pas un substitut complet.
7. Check-list rapide : ton dirigeant est-il prêt à devenir avatar ?
Avant de lancer un projet avec Infuse IA, tu peux vérifier :
Objectifs clairs (interne / externe / les deux ?)
Choix du type d’avatar (clone, personnage, faceless) basé sur les options documentées ci-dessus
Session vidéo de référence réaliste (image + voix)
Scripts adaptés à son style réel, inspirés des bonnes pratiques pour CEO camera-shy
Règles d’éthique, de transparence et de validation alignées avec les recommandations des plateformes et des exemples UBS / Synthesia
Si ces points sont à peu près en place, Infuse IA peut t’aider à concevoir un avatar convaincant et cohérent avec ton univers B2B, intégré dans une vraie stratégie vidéo (et pas juste comme un gadget techno).
Contactez-nous.
oram@infuse-films.com
06 24 51 64 43