Faut-il créer un avatar vidéo IA pour incarner sa marque B2B ?
Les avatars vidéo IA quittent peu à peu le domaine du “gadget” pour entrer dans le quotidien des entreprises :
Vidyard note une hausse x12 de l’adoption de ses avatars IA dans les vidéos business en 2024.
Un article de VidBoard, citant une étude McKinsey 2024, indique que des démos de vente avec avatar IA ont obtenu +28 % de conversion lead → opportunité.
Un rapport BCG mentionne un avatar de vente (“Sophia”) ayant généré +54 % de ventes et +26 % de conversion dans un cas d’usage B2B.
Alors, faut-il créer un avatar pour incarner ta marque B2B ? La réponse n’est pas “oui” ou “non” : elle dépend de ton objectif, de ta culture et de ton niveau de maturité vidéo.
1. Qu’est-ce qu’un avatar vidéo IA dans un contexte B2B ?
Question : On parle de quoi exactement quand on dit “avatar vidéo IA” ?
Les plateformes comme Synthesia, HeyGen, Vidyard, etc. permettent de créer des avatars parlants à partir de texte :
visage photoréaliste (générique ou basé sur une personne réelle),
voix IA multilingue,
synchronisation labiale sur un script saisi dans l’interface.
En B2B, ces avatars servent déjà à :
présenter un produit (démos courtes, landing pages),
faire du sales enablement (explication d’offres, messages outbound personnalisés),
former en interne (L&D, onboarding) là où la production vidéo classique était jugée trop chère ou trop lente.
Infuse IA peut intervenir pour :
créer le concept de ton avatar (qui parle, à qui, avec quel ton),
combiner avatar + images réelles + inserts produits dans de vraies vidéos de marque,
t’éviter l’écueil de la vidéo 100 % avatar “plate” ou peu crédible.
2. Quels avantages concrets pour une marque B2B ?
2.1. Scalabilité et gain de temps
Les études sur l’IA vidéo en entreprise montrent que :
des outils type Synthesia peuvent “remplacer” plusieurs jours de tournage et de montage par une production directement depuis un navigateur.
de nombreuses équipes L&D ou marketing disent avoir renoncé à produire des vidéos à cause du coût et du manque de compétences internes ; l’avatar IA lève en partie ces freins.
Pour une marque B2B, ça veut dire :
produire beaucoup plus de capsules (FAQ, nouveautés, tutos, micro-démos),
avec un time-to-market réduit (important pour les features qui évoluent vite),
sans mobiliser un dirigeant ou un expert en tournage à chaque fois.
2.2. Personnalisation et localisation
Les cas d’usage HeyGen / Synthesia montrent que les avatars IA permettent :
de localiser le même message dans des dizaines de langues (avec doublage et sous-titres automatiques),
de personnaliser des vidéos pour des segments de clients (ou même des comptes-clés) sans devoir tourner à chaque fois.
Résultat possible (documenté sur certains cas, mais pas universel) :
meilleure portée internationale,
engagement plus élevé grâce à un message adapté au contexte.
Je ne sais pas te garantir un pourcentage de gain spécifique pour ta marque, mais les retours montrent un impact significatif sur l’engagement et la conversion dans plusieurs études de cas.
2.3. Continuité de présence
Un avatar permet aussi de :
garder un “visage” stable pour ta marque, même si les équipes changent,
libérer du temps à tes dirigeants / experts, tout en restant visibles dans les contenus.
C’est ce qu’on voit, par exemple, avec UBS, qui utilise des avatars d’analystes pour diffuser leur recherche sous forme vidéo sans monopoliser leur temps.
3. Les risques et limites à ne pas sous-estimer
3.1. Perte d’authenticité
Les travaux sur les “digital humans” et avatars en marketing soulignent que :
ces interfaces peuvent augmenter l’engagement et les clics (une étude citée par IBM parle de +87 % de clickthrough dans certains cas de service client).
mais qu’ils ne sont pas toujours perçus comme aussi crédibles ou chaleureux qu’un humain réel, selon les contextes.
Si le ton est mal calibré (trop “robot”, trop lisse, ou au contraire trop jovial), on peut créer un effet uncanny qui dessert la marque.
3.2. Enjeux éthiques et réputation
L’affaire des vidéos de propagande utilisant des avatars de Synthesia a montré que :
même avec des garde-fous, des avatars peuvent être utilisés dans des contextes sensibles ou non prévus,
les personnes dont l’image est utilisée (acteurs, modèles, salariés) peuvent se retrouver exposées malgré elles, avec un impact émotionnel réel.
Pour une marque B2B, cela implique :
d’être transparent sur le caractère IA de l’avatar (mention claire dans la vidéo / description),
de documenter les consentements (si l’avatar est basé sur une personne réelle),
de poser des lignes rouges d’usage (pas de politique, pas de sujets sensibles, etc.).
3.3. Dépendance à la plateforme et à la mode
La montée en puissance de fournisseurs comme Synthesia (valorisation annoncée à plusieurs milliards de dollars) montre que le marché est très dynamique :
il y a un risque de dépendance à un fournisseur (formats propriétaire, pricing, politique d’usage),
et un risque d’effet de mode (un style d’avatar peut dater vite).
4. Faut-il un avatar “star” pour ta marque B2B ? Les bonnes questions à se poser
Plutôt qu’un “oui/non” théorique, pose-toi ces questions :
4.1. Ton problème principal est-il… la production ou la présence ?
Si ton problème est : “on n’arrive pas à produire assez de vidéos”,
→ un avatar IA “outil” (pour FAQ, tuto, onboarding, formations) peut être très pertinent.Si ton problème est : “personne n’incarne la marque”,
→ la question est plus délicate : un avatar peut aider, mais ne remplace pas complètement la présence d’un dirigeant ou d’un expert réel dans certains formats (interviews, keynotes, témoignages clients).
4.2. Où l’avatar apporte-t-il vraiment de la valeur ?
Les meilleurs cas B2B se situent souvent sur :
contenus récurrents : mises à jour produit, tutos, micro-annonces, onboarding ;
contenus internes : formation, communication RH, messages répétés dans plusieurs pays ;
contenus très segmentés : vidéos personnalisées pour comptes-clés, SDR sequences, etc.
En revanche, pour des moments forts de marque (film corporate, grand lancement, témoignages clients premium), je ne sais pas recommander l’avatar comme unique visage : la plupart des marques gardent une part d’humain réel.
4.3. As-tu une charte claire pour encadrer l’avatar ?
Avant de créer un avatar “ambassadeur”, clarifie :
son rôle : pédagogie, démo, relationnel, “face” externe ?
son ton : sérieux, direct, léger, technique ?
ses limites : sujets qu’il ne traite pas, canaux où il n’apparaît pas, etc.
Infuse IA peut t’aider à définir ce cadre et à l’intégrer dans les scripts, visuels et règles d’usage.
5. La position d’Infuse IA : avatar oui… mais pas tout seul
Plutôt que de répondre “oui, il faut un avatar” ou “non, jamais”, la position réaliste est :
Un avatar IA est un outil puissant pour scaler la vidéo B2B (marketing, sales, formation),
mais il doit être intégré dans une stratégie vidéo globale où l’humain réel garde une place.
Concrètement, Infuse IA peut t’accompagner sur :
des formats hybrides :
avatar IA + tournage réel produit,
avatar + captures d’écran produit,
avatar + inserts de clients / experts réels.
des séries vidéo B2B où l’avatar prend en charge :
les intros/outros,
les résumés,
les localisations multilingues,
pendant que les moments de preuve restent humains (démonstrations, témoignages, exemples terrain).
Tu y gagnes :
une capacité de production démultipliée,
une cohérence de message (même visage, même ton),
sans sacrifier la crédibilité et l’authenticité nécessaires en B2B.
Contactez-nous.
oram@infuse-films.com
06 24 51 64 43